Air France : les licencieurs ne sont pas sur le banc des accusés

Le procès de 15 salariés d’Air France, dont 5 ont déjà été licenciés, vient de s’ouvrir. Ils sont accusés pour les uns de « violences en réunion » et, pour les autres, de « dégradations ». Ils risquent trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Il y a un peu moins d’un an, l’annonce par la direction de la suppression de 2900 emplois avait déclenché une réaction de colère collective. Deux hauts cadres y avaient laissé leurs chemises…  pas leurs emplois. Le gouvernement s’était alors déchaîné, à l’unisson avec les représentants de la droite, de Le Pen et du patronat, contre les manifestants d’Air France.

A l’ouverture de ce procès inique, les salariés étaient nombreux pour soutenir leurs camarades. Les « voyous » et les « casseurs », ce sont les licencieurs.