Centrafrique : l’État français cache les crimes de son armée23/03/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/03/armee_francais_Afrique.jpeg.420x236_q85_box-0%2C41%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Brève

Centrafrique : l’État français cache les crimes de son armée

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soldats français en Afrique

Le parquet de Paris a requis un non-lieu pour les 25 militaires français accusés de plusieurs dizaines de viols sur mineurs en Centrafrique. S’attendant depuis plusieurs semaines à une telle issue, les associations parties civiles avaient dénoncé un « procès à décharge ». En effet, aucun des accusés n’a été mis en examen ni auditionné par un juge d’instruction. Les seules auditions ont été faites par un unique enquêteur militaire. Les témoignages des victimes auraient été, d’après ces associations, systématiquement minorés, voire contestés.

Les militaires que l’État français envoie défendre les intérêts de ses trusts en Afrique peuvent continuer à se comporter en soudards, capables des débordements les plus abjects : ils sont couverts.

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