De Servier à Sanofi

Un des médicaments phares du laboratoire Sanofi, la dépakine, utilisé contre l’épilepsie, a provoqué des malformations chez des enfants de mères qui en prenaient pendant la grossesse.

Sanofi, qui vendait chaque année pour 400 millions d'euros de son médicament, ne veut pas entendre parler de l'indemnisation des victimes. Comme le dit crûment son PDG : « Les aléas thérapeutiques, sont pris en charge par l'Oniam (Office national d'indemnisation des accidents médicaux) qui propose une procédure d'indemnisation qui devrait répondre aux attentes des familles touchées par de telles situations ». En résumé, c'est à l’État de payer.

Profits pour moi, dégâts pour les malades et la collectivité, voilà la philosophie de ces trusts.