Easy Jet : vol au-dessus d’un nid de coucou

Le syndicat des pilotes (SNPL) de la compagnie low-cost Easy Jet dénonce les cadences infernales auxquelles sont soumis les pilotes, en particulier pendant les mois d'été, encore plus chargés.

Pour un maximum de rentabilité, les pauses sont raccourcies - une demi-heure entre chaque vol, pour ravitailler l'avion, le nettoyer, etc. - et le nombre d'heures de vol augmentées pour le personnel navigant. Stress et fatigue s'accumulent, ainsi que le nombre de retards et d'annulations de vols. Selon ce syndicat, des pilotes qui auraient cessé le travail car ils auraient atteint la limite légale d'heures de vol, auraient été menacés de sanctions.

La direction se dit « surprise » et dément toute mise en cause de la sécurité. Pour elle, la sécurité ne concerne visiblement pas les conditions de travail des pilotes et des personnels navigants. Sa sécurité, c'est celle de ses profits.