Brève
Hystérie parlementaire
La grève dans les raffineries et le risque de manque de carburant a donné un créneau à la droite pour reprocher au gouvernement à l’Assemblée Nationale d’être trop doux. Ces hommes de droite ont ressassé le mot « chienlit », et un député a même demandé la dissolution des groupes d’extrême gauche… Rien que ça ! Les membres du gouvernement et les députés de la majorité socialiste ne sont pas à la traine dans un tel déchainement.
Un délire qui illustre leur haine des travailleurs quand ceux-ci osent défendre leurs droits ; ce petit monde des notables se retrouve à l’unisson pour vilipender les travailleurs, y compris ceux qui, par leur vote, leur ont permis de disposer d’un siège confortable et d’une tribune pour pérorer et jeter leur venin.
On le savait déjà, mais ces gens-là ne sont pas, n’ont jamais été, dans le camp des travailleurs.