Industrie verte : l'argent magique coule à flot vers les capitalistes

Sous prétexte de relocaliser et, accessoirement, de verdir la production, Macron annonce un nouveau crédit d'impôt pour les industriels. Une vingtaine de milliards d'euros d'argent public vont engraisser des entreprises de panneaux solaires, d'éoliennes, de batteries électriques ou de pompes à chaleur ; souvent de grandes entreprises.

Pour installer une usine à Dunkerque, le fabricant de batteries taïwanais Prologium se voit offrir de 1 à 1,5 milliard d'aides directes de l'État. L'usine ACC, détenue par Stellantis, TotalÉnergies et Mercedes à Douvrin, ou celle d'Envision, à Douai sur le site de Renault, vont être arrosées également.

Pour réaliser les investissements que les grands groupes riches à milliards ne veulent pas financer, l'État s'endette massivement. Il présentera la facture aux travailleurs et aux classes populaires.