Brève
Le prédateur, c'est le capitalisme
Selon le dernier rapport publié le 30 octobre, établi tous les deux ans par le WWF, 60 % des populations d'animaux sauvages ont été éliminés de la surface de la Terre depuis 1970. Dans les zones tropicales et en Amérique latine, la chute est de 89 % en raison, entre autres, de la déforestation pour la culture intensive du soja et l'élevage de boeufs.
Le WWF dénonce l'activité humaine, en général, comme responsable de l'hécatombe. Mais cette activité humaine est mise en oeuvre, depuis quelque 200 ans, par des capitalistes de l'industrie et de l'agriculture qui n'ont comme objectif que le profit à court terme, sans se préoccuper des écosystèmes ou de garantir aux générations futures une planète viable. Produire sans détruire les hommes, les autres espèces ou la nature exige de faire disparaître les rapaces de la finance, c'est-à-dire de renverser ce système économique aberrant qu'est le capitalisme.