Opiacés : un accord clément02/02/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/02/Medicaments_argent_jarmoluk_pixabay.jpg.420x236_q85_box-0%2C48%2C960%2C587_crop_detail.jpg

Brève

Opiacés : un accord clément

Illustration - Opiacés : un accord clément

 

La filiale américaine de Publicis, le géant de publicité, va payer 350 millions de dollars à des États américains dans le cadre d’un accord sur le scandale des opioïdes. Pendant dix ans, elle a menti sans vergogne sur les risques d’accoutumance et les dangers des surdoses de ces antidouleurs pour aider les trusts pharmaceutiques à convaincre les médecins de les prescrire. Cela a provoqué une véritable crise sanitaire aux États-Unis, qui contribue à faire baisser l’espérance de vie.

L’amende évite un procès à Publicis et ne lui coûte finalement pas grand-chose, l’entreprise ayant déjà provisionné près de 200 millions de dollars, et les assurances lui en remboursant 160 millions. Ce gros bonnet de la drogue ne s’en tire pas trop mal.

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