Brève

Prud’hommes : la justice à pas de tortue

Près de 200 salariés assignent l'État devant le Tribunal de grande instance de Paris pour déni de justice. Ils doivent attendre  au moins un an, et parfois quatre, cinq ou six années pour obtenir un jugement. Ils dénoncent donc les délais excessivement longs des prud'hommes mais aussi des cours d'appel. Ces délais interminables sont uniquement dus au manque de moyens financiers, ridiculement insuffisants, attribués par l’État au fonctionnement de ces juridictions. En 2012, l'État avait déjà été condamné, mais depuis, rien n'a changé car l’État n’a débloqué aucun moyen supplémentaire.

Cette attitude du gouvernement n’est pas étrangère à sa volonté de réduire tout ce qui concerne, peu ou prou, la protection des salariés… en répondant du même coup aux vœux du patronat.

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