Saint-Denis : des ”dommages collatéraux” significatifs

Après l’assaut donné contre les terroristes dans un immeuble de Saint-Denis, suivi en direct par les médias du monde entier,  le gouvernement est nettement moins prolixe pour communiquer sur le sort des habitants de l’immeuble quasiment détruit. 

 

70 personnes dont 28 enfants ont dû se réfugier dans un gymnase de la ville après avoir subi des heures d’effroi, leurs appartements étant détruits et leurs biens inaccessibles. Ils attendent dans des conditions plus que précaires que l’État daigne s’occuper de leur sort. Un des occupants, ayant reçu une balle dans le bras, a été arrêté parce qu’il était sans-papiers, traité comme un criminel et placé dans un centre de rétention. Jusqu’à ce jour, il était sous le coup d’une expulsion du territoire.

 

État d’urgence ou pas, les autorités continuent d’afficher leur mépris pour les milieux populaires.