Silence dans les rangs !

Décrété sous prétexte de lutter contre les terroristes, l’état d’urgence, avec ses perquisitions et assignations à résidence sur décision policière, permet de faire taire les opposants à la politique du gouvernement. Ainsi, des dizaines de perquisitions et d’assignations ont visé des militants écologistes ou « zadistes », fichés par la police et mis ainsi à l’ombre le temps de la grand’messe  prétendument écologique de la Cop 21. Cela s’ajoute aux manifestations, de soutien aux migrants ou de retraités, interdites par des préfets zélés. 

 

Les gesticulations sécuritaires du gouvernement ne nous protégeront pas des terroristes, mais elles permettent déjà de museler ceux qui ne sont pas d’accord avec la politique du gouvernement et entendent le faire savoir.