Tarnac : dix ans de falsifications policières et de déni de justice16/04/20182018Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Tarnac : dix ans de falsifications policières et de déni de justice

Dix ans après, le tribunal correctionnel de Paris vient de relaxer les huit prévenus du « groupe de Tarnac », accusés à tort d'association de malfaiteurs et d'avoir prétendument saboté une ligne SNCF.

Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur d'alors, s'était fait mousser en prétendant avoir découvert une affaire de terrorisme. Il a fallu dix années de procédure, plusieurs mois de prison infligés à Julien Coupat et à sa compagne à partir de preuves trafiquées, avant que la justice n'admette que tout cela n'était que du vent.

Pour ceux qui ont bidonné les preuves et envoyé des innocents en prison, ça va : ils restent en liberté.

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