Brève

Traitements anti-cancéreux : une pompe à fric pour les laboratoires

Traitements anti-cancéreux : une pompe à fric pour les laboratoires

Les traitements anti-cancéreux font des progrès constants. Mais les grands laboratoires ne sont pas pressés de les rendre accessibles à toutes les bourses. Les produits « classiques » comme l'Opdivo ou le Keytruda coûtent 150 000 dollars par an aux malades américains qui peuvent se les payer. Mais ce n'est rien à côté des 475 000 dollars que Novartis compte réclamer pour l'accès au Kymria, une nouvelle « immunothérapie ».

Bien sûr la recherche coûte. Mais les prix exigés sont aberrants et reviennent soit à exclure les plus pauvres, soit à grever de façon insupportable les budgets des systèmes de santé publics dans les pays où ils remboursent une partie des frais.

Le capitalisme est un cancer dont il est urgent socialement de se prémunir.

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