Violences policières contre les migrants enfermés18/04/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/04/Lupo_liberte_egalite_refoule.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C560%2C368_crop_detail.jpg

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Violences policières contre les migrants enfermés

Illustration - Violences policières contre les migrants enfermés

Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, près de l'aéroport de Roissy, des migrants ont eu le courage de porter plainte pour violences policières. Passages à tabac, taser, étranglements, clés de bras, tutoiement permanent et insultes racistes : il y a un an, un brigadier avait déjà dénoncé cette violence des forces de l'ordre.

Il faut dire que les brutes qui pratiquent ces exactions bénéficient d'une impunité quasi officielle. La plupart des plaintes ont été classées car les violences auraient été, d'après un procureur, commises «dans le cadre d'une intervention justifiée».

Avec la loi Collomb, qui prévoit une répression accrue contre les migrants et l'allongement de la durée d'enfermement, ces brutalités policières risquent d'augmenter encore. Des brutalités qui jugent l'État, qui les met en oeuvre.

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