Article de presse
Vosges Matin
Lutte ouvrière et le code du travail
Jacques Ballu et François Fruitet, militants Lutte ouvrière, étaient hier rue Thiers pour défendre le code du travail. (Photo F.M.-B.)
« Nous espérons des réactions à la hauteur de l'attaque »disent-ils encore alors que des passants s'arrêtent pour jeter un oeil sur les panneaux. Et ceux qui font une halte y vont de leurs commentaires « nous n'avons pas voté pour cela », ou encore « là, c'est vraiment grave ! ». En soutien de ces « travailleurs trahis », les militants Lutte ouvrière espèrent que « cette mesure de trop les poussera à descendre dans la rue. Nous n'attendons « rien du gouvernement » et pas plus à vrai dire des centrales syndicales auxquelles ils ne veulent « pas faire de procès d'intention » mais dont la réaction leur paraît bien timorée.
Mercredi à Epinal, jeudi à Saint-Dié et vendredi à Vesoul, ils ont dit et diront haut et fort « il n'y a rien à négocier, nous sommes pour le retrait pur et simple de ce texte » et aussi « pour la reconstruction d'un Parti communiste où la lutte des classes sera mise en avant et les licenciements interdits ». D'ici là, ils seront à nouveau à Saint-Dié le samedi 2 avril, après un mois de mars qu'ils espèrent riche en mobilisation.
F.M.-B.