Brève
SPIP
Un service public a minima
Voici quatre mois que les agents des Spip (services pénitentiaires d'insertion et de probation) sont en mouvement, à l'appel de trois syndicats, avec des jeudis « Spip mort ».
Ils demandent une augmentation de leurs salaires et indemnités, au moins au niveau de l’ensemble de l'administration pénitentiaire. Leur travail consiste notamment en la réinsertion des prisonniers, chaque agent étant censé suivre 120 personnes en moyenne, au lieu des 40 annoncées par le gouvernement.
Un service public délaissé comme bien d’autres par un gouvernement qui n’est aux petits soins que du grand patronat.