Concordat : Vers la fin du délit de blasphème, mais pas du financement public17/10/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Concordat

Vers la fin du délit de blasphème, mais pas du financement public

Après l'Assemblée nationle, le Sénat a voté vendredi dernier l'abrogation du délit de blasphème qui existe encore dans le droit local d'Alsace-Moselle. Ce n'est pas trop tôt !

Mais le sénateur du Bas-Rhin André Reichardt (LR), qui se pose en farouche défenseur du Concordat, a tout même tenté de faire conserver l'article 167 du droit local qui peut sanctionner jusqu'à trois ans de prison les perturbations du culte. Et un autre sénateur du Bas-Rhin, Jacques Bigot (PS), a tenu à préciser : « nous ne supprimons pas aujourd’hui le Concordat ».

En effet, la disposition qui consiste à financer les clergés catholiques, protestants et juifs sur les deniers publics est maintenue. Et les politiciens de gauche et de droite sont tous d'accord pour maintenir cet archaïsme.

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