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Brève
Limoges (Haute Vienne)
Incendie mortel : c'est d'abord la misère qui est en cause.
L'enquête sur l'incendie d'un immeuble de la rue Pétiniaud-Dubos, où deux femmes d'origine bulgare ont trouvé la mort, a été confié à la police judiciaire, un acte criminel pouvant en être la cause. Mais que cet incendie soit accidentel ou criminel, si le bâtiment a pu prendre feu et se consumer comme une boite d'allumettes, c'est qu'il était extrêmement vétuste comme un grand nombre de bâtiments de ces rues très pauvres situées dans le quartier de la gare. Le quota de logements sociaux, à Limoges, est largement supérieur au quota légal, mais voilà les personnes en grande précarité, les réfugiés, les sans papiers n'y ont pas accès, alors ils s'entassent dans ces taudis dangereux. Le maire de Limoges a déclaré il y a quelques temps, qu'il avait l'intention de mettre en vente une partie des logements sociaux municipaux car leur trop grand nombre tirent les loyers vers le bas et "freineraient l'investissement privé". Un comble alors qu'il faudrait les ouvrir à toute une population qui en est exclue et en construire encore !