L'esclavage ? Ils en rêvent !

À la Fonte, plus de 90 travailleurs intérimaires sont dans l'usine depuis des mois. Pour les trois quarts, ils sont en contrat à la journée et avertis par SMS par l'agence, du jour au lendemain. Pour les plus « chanceux », c'est à la semaine…

L'Alu n'est pas en reste avec 120 intérimaires sur les 340 salariés. Lors de sa venue, la semaine dernière, l'inspectrice du travail n'a pas manqué de constater les nombreuses infractions de l'entreprise à ce sujet.

Les patrons piétinent les lois sur le nombre d'intérimaires (10 % maxi de l'effectif) et sur les motifs des contrats, en toute impunité.

La flexibilité maximum, les contrats au jour le jour comme au temps des esclaves ou des valets de ferme, ils en rêvent pour toute la classe ouvrière. Imposer de vraies embauches, c'est l'intérêt de tous.