Lutte ouvrière n'a pas voulu rester les bras croisés04/11/20152015Presse/medias/articlepresse/images/2015/11/depeche_3_nov_15.png.420x236_q85_box-20%2C0%2C925%2C509_crop_detail.png

Article de presse

Agen

Lutte ouvrière n'a pas voulu rester les bras croisés

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La formation Lutte ouvrière présente une liste aux élections régionales, «parce qu'on a des choses à dire», expliquent Guillaume Perchet et Jean-Philippe Delcamp

Les mots sont militaires. Guillaume Perchet parle de «guerre sociale» et fait allusion aux chemises arrachées (conflit Air France) et à la Conférence sociale menée par François Hollande. Le porte-parole de Lutte ouvrière évoque «ce budget 2016 qui va prélever sept milliards sur la protection sociale pour financer les trente du CICE». Il parle aussi des mesures portant sur la retraite complémentaire, et la réforme du code du travail. «Ce gouvernement établit un rapport de force au profit des entreprises». Lutte ouvrière se lance dans la campagne électorale à cinq semaines du 1er tour des élections régionales. «Nous allons faire entendre la voix des travailleurs (…) De toute façon, ces élections ne changeront rien à la vie des gens. Le conseil régional restera une machine à subventionner le patronat local via des subventions». Pourquoi remonter les manches et y aller, alors ? «Lutte ouvrière se présente car on a des choses à dire. Si on ne se présente pas, l'électorat populaire a le choix de s'abstenir ou de voter pour les partis qui s'inscrivent dans le système. Calmels, c'est le patronat incarné. Rousset appartient à une mouvance politique qui mène la guerre contre les travailleurs (…) Nous ne sommes pas opposés au Front de gauche, mais eux aussi raisonnent dans le système». Dans la liste des propositions de LO, pas de surprise non plus. «Il faut interdire les licenciements et répartir le travail. Cela fait quarante ans qu'on vide les caisses des collectivités pour financer les entreprises et le chômage bat des records». Autres mesures, l'indexation des salaires et la levée du secret des affaires. «Ces élections vont être l'occasion de populariser ces mots d'ordre».

Pour le Lot-et-Garonne, Jean-Philippe Delcamp est chef de file. Il est instituteur et domicilié en Gironde. La liste doit être présentée avant le dépôt officiel, le 9 novembre.

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