Renault Trucks – Vénissieux (Rhône) : Amiante : une reconnaissance tardive et incomplète21/06/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Renault Trucks – Vénissieux (Rhône)

Amiante : une reconnaissance tardive et incomplète

     A l’usine de Vénissieux, les réunions d’information de l'Aper, l'association de défense des salariés amiante, ont commencé. Car après des années de procédures, et après que la direction ait épuisé tous les recours pour l’empêcher, le classement amiante de l'usine sera effectif… quand les ministres concernés auront bien voulu mettre leur signature, ce qui n’est toujours pas fait.

     Les salariés concernés pourront alors faire une demande de retraite anticipée. Et ils pourront aussi aller devant les tribunaux pour demander une indemnisation pour « préjudice d’anxiété ». Car, quand on a vu des collègues, ou des ex-collègues retraités, être atteints par la maladie de l’amiante, il y a bien des raisons d’être inquiet.

     Cependant, vu la durée des procédures, il reste encore dans l’usine de moins en moins de salariés ayant été au contact avec l’amiante entre 1964 et 1996 à l’époque de Berliet puis RVI : la plupart sont déjà retraités. Et d’autre part l’usine Ponts, où étaient usinées les plaquettes de freins contenant de l'amiante, n’est toujours pas concernée par la reconnaissance ! Ses salariés seront donc obligés de continuer à se battre pour l’obtenir.

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