Après les accords de compétitivité, les licenciements

La direction de l'usine vient d'annoncer la fermeture d'ici l'an prochain du site où est encore employée une centaine de salariés.

Le prétexte évoqué est cyniquement : « les productions du site ne font plus partie des choix stratégiques du groupe Schneider ». Cette stratégie de Schneider, 26 milliards de chiffre d’affaires, un des leader mondiaux de l'électrotechnique, est de servir le maximum de profits et de dividendes aux actionnaires et tant pis pour les travailleurs qui se retrouvent sur le pavé.

C'est d'autant plus révoltant que la direction de Rectiphase, l’an dernier, avait passé en force un accord de temps de travail, réduisant les droits des salariés… soi-disant pour sauver le site ! Une fois de plus on voit ce qu'il en est de tout ce baratin sur la « compétitivité », qui ne fait que préparer les futurs mauvais coups.