Ceux qui se battent ne se laisseront pas intimider

     Le 22 novembre, la cour d’appel de Grenoble a condamné à 500 euros d’amende avec sursis Pierre Coquan, ancien secrétaire de la CGT du Rhône. Son prétendu délit ? Avoir organisé une diffusion de tracts à un péage en 2010, dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites. Il avait pourtant été relaxé en 2012, puis en 2014 suite à un appel du parquet. Mais la justice s’est acharnée : la Cour de cassation avait cassé la décision de la Cour d’appel de Lyon et l’avait renvoyé devant celle de Grenoble. Pierre Coquan n’accepte pas ce jugement et va se pourvoir en cassation.

     Ce jugement, qui s’ajoute à d’autres jugements récents contre des grévistes, des manifestants ou des militants vise à dissuader de se battre ceux qui contestent la politique patronale ou du gouvernement. Mais toutes les tentatives d’intimidation n’empêcheront pas les travailleurs de se révolter quand la coupe est pleine.