Lyon : Des familles sans toit19/01/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/01/Camp_demandeurs_asile_albanais-Lyon_03_11_13.jpg.420x236_q85_box-0%2C147%2C1920%2C1227_crop_detail.jpg

Brève

Lyon

Des familles sans toit

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Un camp sous un pont à Lyon en 2013

     A Lyon, le 115 est saturé et n’est pas en capacité d’offrir des places à tous ceux qui sont à la rue par des températures qui, avec la bise, approchent des -10°C la nuit.

     Les enseignants de deux écoles de Vénissieux viennent de se mobiliser pour des élèves de deux familles, qui dormaient dehors avec leurs mères. Des solutions provisoires ont finalement été trouvées (dans un gymnase pour l’une des deux), mais après ? Les enseignants ont appris par les services sociaux que plus de 500 enfants dorment dehors dans l’agglomération. Et que seules les familles avec des enfants de moins de 3 ans sont prioritaires !

     Dans quelle société vivons-nous, qui oblige des enfants et des adultes à dormir dans la rue, dans des bidonvilles ou des squats insalubres alors qu’il y a dans ce pays 71 milliardaires et que les entreprises du CAC 40 ont distribué 56 milliards d’euros à leurs actionnaires. A l’autre bout la pauvreté augmente, comme à Vénissieux où 29,7% d’habitants sont sous le seuil de pauvreté. Cela veut dire se priver de tout ce qui n’est pas indispensable, avoir des difficultés pour se nourrir et payer son loyer, et parfois même se retrouver à la rue. C’est bien une preuve de la faillite totale du capitalisme et qu’il est urgent, par nos luttes, de le renverser.

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