En grève pour les salaires

     Jeudi 16 février plusieurs centaines d'ouvriers de l'usine Iveco bus d'Annonay étaient en grève. La production était à l'arrêt. C'était leur réponse à l'augmentation indigne des salaires proposée par Iveco : 0.7%. Pour un salaire de 1300 €, cela ne fait qu'une dizaine d'euros pas mois. Cette proposition a été vécue comme une insulte. Après des mois de cadences de travail intenses, et des résultats financiers dont la direction s'est vantée, les travailleurs ne se voient proposer que des miettes.

     Le jour même, la direction a porté à 1 % l'augmentation, avec une prime conditionnée à la livraison des bus dans les délais. Pour les ouvriers cela ne faisait toujours pas le compte. Le mouvement doit se poursuivre lundi 20 février.