Sans-abris Auvergne-Rhône-Alpes : Encore pire l’été que l’hiver22/08/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Sans-abris Auvergne-Rhône-Alpes

Encore pire l’été que l’hiver

     En hiver, il est déjà bien difficile de trouver un hébergement par le 115 pour les sans-abris. Mais l’été c’est pire, car des milliers de places sont fermées.

     D’après une étude de la Fnars (Fédération nationale des associations de réinsertion sociale), au mois de juillet, 55% de ceux qui ont appelé le 115 n’ont pu être hébergés, et cinq des départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes figurent parmi les pires, avec moins de 20% d’hébergés parmi les personnes ayant appelé. A Lyon, au niveau hygiène la situation a même durablement empiré avec la fermeture définitive de l’un des deux établissements de bains-douches de la ville, la municipalité ne voulant pas faire la dépense d’une réfection.

     Pourtant les besoins sont les mêmes en été et en constante augmentation toute l’année. En particulier les jeunes de 18-24 ans, n’ayant pas accès au RSA, sont 6% de plus que l’an dernier à la rue. Au lieu de chercher des solutions durables en proposant des logements très bon marché à ceux qui ne peuvent pas payer des loyers prohibitifs et en hausse constante, on se contente de « rustines », comme le dénonce le collectif « Les morts de la rue ». Avec l’augmentation du chômage et de la précarité, la situation ne peut que s’aggraver si on n’entame pas une véritable lutte contre le patronat et le gouvernement qui, par leurs mesures anti-ouvrières, tendent à transformer de plus en plus de salariés en SDF.

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