Non aux licenciements

A Trelleborg, entreprise spécialisée dans la tuyauterie industrielle liée notamment à l'extraction pétrolière, la direction vient d'annoncer un plan "social". Sous prétexte d'une baisse d'activité, elle veut supprimer trente-cinq des 235 postes dans certains services (comptabilité, bureau d'études, développement hors matériaux, etc.), et annonce déjà qu'il y aura des licenciements secs.

A la production, où travaillent 250 salariés, une partie des ouvriers a subi par deux fois du chômage partiel durant six semaines à la fin de l'année 2016 et à nouveau six semaines au début de cette année 2017. Mais avec l'arrivée d'une commande importante en mars, la direction annonce maintenant le recrutement de 40 personnes en intérim d'ici la fin mai !

Ainsi, à l'évidence, la direction de Trelleborg est prête à jeter à la rue des employés et à réduire par le chômage partiel les salaires des ouvriers en prétextant le moindre aléa des marchés. Elle utilise les salariés comme des variables d'ajustement, comme des pions, pour préserver des profits maximum pour ses actionnaires. Il est vital pour les travailleurs d'imposer l'interdiction des licenciements collectifs et la répartition du travail entre tous, sans baisse de salaire.