Ras-le-bol au métro

            Depuis le lundi 28 novembre, des conducteurs de métro et les « régulateurs », qui organisent le cadencement du métro, débrayent quotidiennement contre un nouveau règlement de sécurité qui pourrait permettre à la direction de mettre en poste sur une ligne deux régulateurs au lieu de trois. Ils dénoncent aussi la dégradation des formations de sécurité, dont la durée a diminué au fil des années.

            Au printemps dernier, dans le contexte du mouvement contre la loi Travail et de l’Euro, la direction avait reculé sur ce nouveau règlement, mais la CGT craint que la direction ressorte ses mauvais plans début 2017.

       Au-delà des revendications des régulateurs, les grévistes protestent contre la dégradation des conditions de travail. Les services des conducteurs de métro, mais aussi des bus, sont de plus en plus chargés, changés au dernier moment et ne permettent pas toujours de prendre les pauses.

       Évidemment la grève gêne les usagers, mais ces derniers subissent aussi la dégradation du service en temps habituel. Et en tant que travailleurs, les usagers sont confrontés aux mêmes attaques dans leur entreprise.