Liaisons routières et ferroviaires : Un marché impitoyable08/09/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Liaisons routières et ferroviaires

Un marché impitoyable

Il n'a pas fallu attendre six mois pour que deux lignes routières transversales de cars "Macron" soient fermées. Elles allaient de Lyon à Bordeaux en passant l'une par Montluçon et l'Allier et l'autre par Guéret et la Creuse. Ces deux liaisons ont été jugées non rentables par le transporteur routier.

Le maire de Montluçon proteste d'autant plus que, de son côté, la SNCF ne cesse de se désengager elle aussi des liaisons transversales ferroviaires, par Vierzon et Bourges.

En réalité, le sort fait à Montluçon et à Guéret préfigure celui qui guette bien d'autres villes moyennes dans cette société capitaliste : les dessertes routières ou ferroviaires existent non pas parce qu'elles sont utiles et indispensables à la population, mais parce qu'elles sont avant tout profitables aux transporteurs.

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