Alstom : L’intérêt national, c’est l’intérêt du capital, pas celui des travailleurs 28/08/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Alstom

L’intérêt national, c’est l’intérêt du capital, pas celui des travailleurs

Après avoir perdu une commande de locomotives, car la SNCF a choisi une de ses filiales allemandes, Alstom annonce le lendemain un « contrat du siècle, historique » de 2 milliards d’euros pour une commande de TGV sur la ligne Boston-Washington, fêtée par Joe Biden le vice-président des USA.

Dans les deux cas, on entend les politiciens de tous bords et même une partie des syndicats déplorer les menaces sur l’emploi dans les sites français du groupe, notamment à Belfort.

Comme si les commandes réalisées localement garantissaient les emplois ! A Belfort, dans le secteur ferroviaire où travaillent 500 salariés, 200 emplois ont disparu ces trois dernières années.

Des groupes internationaux comme Alstom produisent en fonction de la seule rentabilité financière pour les actionnaires. Et partout, ceux-ci continuent de s’enrichir, d’accumuler des profits en licenciant et en aggravant l’exploitation des travailleurs.

Prendre sur les profits pour préserver leurs emplois et leurs salaires, en revendiquant l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous, c’est le seul combat auquel les travailleurs doivent se préparer.

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