Alstom-Belfort : Méfiance contre les attaques en cours et à venir08/02/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/02/Capture_4.PNG.420x236_q85_box-0%2C57%2C507%2C342_crop_detail.png

Brève

Alstom-Belfort

Méfiance contre les attaques en cours et à venir

illustration
Manifestation Alstom au siège à Saint-Ouen

A Belfort, chacun se souvient du 4 octobre 2016. Ce jour-là, le secrétaire d'État à l'Industrie signait un plan dit de « sauvetage » du site Alstom de Belfort, mettant fin à plusieurs semaines de mobilisation et de manifestations de la population et des travailleurs d’Alstom pour empêcher la fermeture de l’usine.

Rebondissement inattendu ces jours ci, avec la publication dans le journal « Les Échos » d'une note pointant la nullité juridique du plan. Celui-ci prévoit entre autres l'achat par l'État de 15 rames TGV. Mais la note de Bercy juge cette solution impossible. Le ministre de l’économie, le maire de Belfort se veulent rassurants, déclarant que ce plan pour empêcher la fermeture du site sera bien respecté.

Pour les travailleurs d’Alstom, cet épisode ne fait que renforcer leur sentiment de méfiance. En effet, depuis l’annonce de la non-fermeture de l’usine, ils constatent que les départs en retraite ne sont pas remplacés et que les effectifs fondent. Dans le même temps, les cadences ont augmenté, des sanctions sont même tombées sur ceux qui ne suivent pas et des incitations pour des départs anticipés ont eu lieu. Beaucoup pense que le projet de fermeture sera appliqué à plus moins longs termes. Pourtant les bénéfices d'Alstom ce sont avérés être en forte hausse en 2016

Pour faire reculer la direction, leur mobilisation sera plus efficace que toutes les promesses et tous les plans.

Partager