Violente répression d'une manifestation étudiante

Mardi 14 février en début d’après midi, une vingtaine d’étudiants ont envahi pacifiquement la salle où devait se tenir le conseil d’administration de l’Université.

Ils protestaient contre la sélection pour entrer en master et demandaient la tenue d’une réunion publique.

Le président de l’université a fait appel aux forces de l’ordre pour faire évacuer les étudiants. Il a le culot de parler de séquestration, alors que la réunion n’avait pas commencé et qu’il n’était pas présent. Il parle aussi de "violences psychologiques" !

Les étudiant ont été évacués manu militari, certains présentaient des hématomes et 18 ont été mis en garde à vue.

Des dizaines d’étudiants et enseignants ont manifesté devant le commissariat pour exiger leur libération, mercredi matin ils étaient toujours en garde à vue.

L’intersyndicale de l’université (enseignants et étudiants) dénonce cette intervention brutale et la perte de sang froid du président.