Communiqué

Violences policières

l’État et sa police contre les classes populaires

Violences policières : l’État et sa police contre les classes populaires
l’État et sa police contre les classes populaires
Dans cette société brutale, tout un chacun peut certes se retrouver avoir besoin de la police. Mais l’affaire Théo, ce jeune noir de cité HLM violemment agressé et humilié par quatre policiers parce qu’il ne pliait pas l’échine face aux insultes racistes, révèle à quel point le rôle de la police ne se limite vraiment pas à quelques fonctions utiles.

Au fil des témoignages, on apprend que ce que le ministre PS de l’Intérieur a osé appeler un « accident » s’inscrit en fait dans des pratiques fréquentes de policiers d’Aulnay-sous-Bois.

Aujourd'hui, dans les quartiers, l’État envoie la police pour faire régner l’ordre, comme il a pu l’envoyer hier contre les manifestants anti-loi travail, ou contre n’importe quels travailleurs qui défendent leur emploi. L’ordre que l’Etat défend, c’est, pour l’essentiel, l’ordre social basé sur l’exploitation et les injustices, l’ordre de la domination de la bourgeoisie.

La police et la justice interviennent pour réprimer des jeunes qui ont lancé des pierres et qui écopent de peines de prison ferme. Mais qu’en est-il des actionnaires de PSA qui, à Aulnay, ont détruit non un abribus, mais une usine automobile de 160 hectares employant 3000 salariés ? Ces actionnaires ont brisé la vie de nombreuses familles populaires mais eux n’ont jamais été jugés. Ils engrangent même des profits record, augmentés par les suppressions d’emplois !

Au gouvernement ou dans l’opposition, la posture de tous les politiciens qui prennent la défense de la police n’a rien d’étonnant, car ils appartiennent eux-mêmes à ce monde de la bourgeoisie, qui ne connaît ni les contrôles de police abusifs, ni l’insécurité de certains quartiers populaires. Un Fillon, une Le Pen, qui s’indignent qu’on leur reproche l’utilisation d’argent public pour financer grassement des emplois supposés fictifs, font partie de ces riches qui estiment que tout leur est dû, l’argent, le pouvoir, l’impunité, et qu’en revanche, il est bien normal que les travailleurs fassent toujours plus de sacrifices, soient toujours plus exploités, précisément pour assurer leur train de vie.

A l’élection présidentielle, en votant pour notre candidate Nathalie Arthaud, les travailleurs pourront exprimer leur colère face à tous ces politiciens serviteurs des plus riches et affirmer qu’ils rejettent ce système capitaliste toujours plus injuste et violent.

 

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