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Alstom

les politiciens complices des licencieurs

Alstom : les politiciens complices des licencieurs

Devant l’émotion suscitée par l’annonce de la fermeture de l’usine Alstom de Belfort, les hommes politiques, petits et grands, s’agitent.

Lors du dernier conseil municipal de Besançon, le maire PS (tendance Macron !) a justifié son choix d’acheter les rames du tramway à un groupe espagnol et non à Alstom, précisant qu’il faisait « travailler  des ouvriers français » dans son usine de Tarbes. Quand au conseiller municipal Front National, il a rejeté la fermeture de l’usine de Belfort sur le « diktat de Bruxelles ».

Aucun de ces politiciens n’a dénoncé les cadeaux faits à Alstom sans aucune contrepartie de la part des actionnaires, notamment ceux fait pour l’usine d’Ornans et les « moteurs du futur » dans la cadre du pôle de compétitivité. Et en dénonçant l’Union européenne, le Front national dédouane les actionnaires de leurs responsabilités.

Tous ces politiciens sont complices d’Alstom. Les  travailleurs doivent s’en méfier et ne compter que sur eux-mêmes.

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