Ceux qui volent des milliards et ceux qui sortent les chaises

Un militant anti-évasion fiscale poursuivi pour avoir "fauché" des chaises dans une agence de la BNP à Nancy en 2015 a comparu devant le tribunal de Bar-le-Duc. Malgré le fait que BNP ne se soit pas constituée partie civile et ait renoncé à demander des dédommagements, le procureur a évoqué "un vol caractérisé" et a requis 500 euros d'amende entièrement assortis de sursis. Des centaines de personnes se sont rassemblées en soutien aux faucheurs de chaises. Le tribunal rendra sa décision le 6 juin. 

Les banques ont plongé le monde dans une crise planétaire avec la spéculation financière en 2008 qui s’est traduite par une dette qui se chiffre en centaines de milliards. Et elles continuent en favorisant « l’optimisation fiscale » des grandes entreprises capitalistes, ce que dénoncent les faucheurs de chaises.

Après les chaises, c’est le contrôle par les travailleurs et la population sur les grands groupes capitalistes et financiers qu’il faudra imposer.