Emplois massacrés et comptes opaques

La liquidation de Sotralentz SAS et la vente à la découpe des filiales industrielles s’est traduite par la suppression de 300 emplois si on ajoute aux installations d’Alsace et de Moselle celle de la SFAR à Montchanin en Saône-et-Loire.

Des « éléments troublants » dans le fonctionnement de l'entreprise ont été découverts par la CGT. Des questions se posent notamment à propos d'un gros contrat relatif à des droits intellectuels et industriels, assorti d'une redevance de 30 000 euros par mois, signé au profit de la société luxembourgeoise Mattaris, elle-même détenue par un actionnaire du groupe.  

Selon le Républicain lorrain, la CGT et le CE s'interrogent également sur « un contrat de transport » conclu, là encore, avec une société luxembourgeoise, que « notre expert juge surévalué de près de 20 % par rapport au prix du marché et passé sans appel d'offres ». 

La seule façon d’y voir clair serait l’abolition du secret des affaires. Cela permettrait de se rendre compte que la plupart du temps pendant que les directions versent des larmes de crocodile en disant que cela va mal, pour justifier les licenciements, d’autres s’en mettent plein les poches.