Accident mortel de TER à Dudelange : Le matériel est mis en cause22/03/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/03/Accident-Dudelange_1.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C1455%2C894_crop_detail.jpg

Brève

Accident mortel de TER à Dudelange

Le matériel est mis en cause

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Accident de Dudelange

A chaque fois c'est pareil : au lendemain de la catastrophe ferroviaire entre Thionville et le Luxembourg, c'est le conducteur - décédé dans la collision - qui était pointé du doigt : il n'avait pas respecté le feu rouge lui intimant de s'arrêter avant de s'engager sur la voie unique. 

Les premières conclusions de l'enquête judiciaire après l'examen des boîtes noires révèle :  "Les enregistrements montrent qu'aucune impulsion n'a été reçue par l'automotrice. Le système Memor II+, qui était en service à bord de l'automotrice, n'a par conséquent pas déclenché de freinage d'urgence, malgré l'absence de freinage de la part du conducteur".

Il y a donc bien eu une défaillance du matériel, ce que suspectaient les syndicats de cheminots qui refusaient de conduire les trains. Parce qu'une défaillance humaine, un malaise est toujours possible - surtout que les conducteurs sont seuls à conduire les trains.

Il est scandaleux qu'existent encore des voies uniques sur une ligne archi fréquentée et dans un des pays les plus riches du monde, le Luxembourg. Comme il est complèterment scandaleux que le jour de l'accident, sans avoir aucun élément, les compagnies ferroviaires française - qui se tait aujourd'hui - comme luxembourgeoise aient chargé le lampiste, le conducteur. Lui a perdu la vie dans l'affaire... ce n'est pas le cas de tous ces directeurs si sûrs d'eux-mêmes.

 

 
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