Nobel Automotive (Vitry-le-François) : Menaces sur l’atelier de finition23/03/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/03/slogans-3_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C329%2C760%2C757_crop_detail.jpg

Brève

Nobel Automotive (Vitry-le-François)

Menaces sur l’atelier de finition

Illustration - Menaces sur l’atelier de finition

Ce sous-traitant automobile emploie aujourd’hui 288 salariés alors qu’au rachat par le groupe Orhan, il y a 10 ans, ils étaient encore plus de 600 à y travailler. Malgré cette division par deux des effectifs, et alors que les principaux donneurs d’ordre, PSA et Renault, affichent une santé financière au plus haut, les syndicats du site vitryat dénoncent le fait que le groupe ne veut plus affecter de commande à l’atelier finition qui emploie une centaine d’ouvriers. Les syndicats mettent en avant le fait que les travailleurs ont déjà dû accepter de sacrifier des jours de congé, la prime d’intéressement et attendent de François Hollande, qui était en visite à Vitry il y a 15 jours, qu’il demande à PSA et Renault de faire pression sur Orhan.

Les travailleurs de Nobel ont pourtant toutes les raisons de savoir de quel côté se place Hollande : en octobre 2013, alors que le groupe venait d’annoncer 96 suppressions d’emplois, il avait décoré le patron du groupe de la légion d’honneur !

En janvier 2014, les ouvriers s’étaient mis en grève et la production s’était arrêtée pendant une semaine. Il avait suffi de quelques jours pour que PSA, en manque de pièces, fasse pression sur Orhan pour lâcher du lest. Certes, ils n’avaient pas obtenu l’annulation complète du plan social, mais ils avaient réussi à réduire ce plan à 44 suppressions et obtenu des indemnités équivalant à une année de salaire.

Les grévistes avaient ainsi fait la démonstration que les travailleurs ne pouvaient compter que sur eux-mêmes pour faire entendre leurs intérêts !

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