Soldes des conditions de travail, ça suffit !

A Strasbourg dans le Bas-Rhin et à Saint-Louis dans le Haut-Rhin, de nombreux commerçants ont ouvert dimanche 15 janvier. A Strasbourg, le prétexte invoqué était de "compenser la baisse de chiffre d'affaires enregistrée en décembre en raison des mesures de sécurité mises en œuvre pendant le marché de Noël". A Saint-Louis, il s'agissait plus prosaïquement de profiter de la "dynamique" des soldes, dont c'était le premier dimanche, et les commerçants ont utilisé pour cela la mal nommée "journée de solidarité" mise en place par Raffarin au lendemain de la canicule de 2003.

 

Dans les rues de Strasbourg, des militants de l'Union départementale 67 de la CGT ont distribué des tracts. Ils dénoncent à juste titre le risque de la banalisation de l'ouverture des magasins le dimanche.

 

Les patrons affirment benoîtement que tout cela se fait sur la base du volontariat. Mais avec le niveau des salaires dans le commerce, le volontariat a bon dos.

 

La conséquence immédiate de ces autorisations d'ouvrir le dimanche, ce sont des travailleurs encore plus fatigués, qui voient encore moins leurs enfants, leur famille et leurs amis.

 

Avec la loi Macron, le gouvernement Hollande n'a pas "inversé la courbe du chômage" : il a mis en place un système qui favorise le redressement de la courbe des profits sur le dos des travailleurs !