Nathalie Mulot pour Lutte Ouvrière : Un programme de lutte ! 20/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/IMG_3266.JPG.420x236_q85_box-0%2C38%2C400%2C262_crop_detail.jpg

Article de presse

DNA-6e circonscription législative.

Nathalie Mulot pour Lutte Ouvrière : Un programme de lutte !

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Nathalie Mulot, candidate Lutte Ouvrière dans la 6e circonscription.

Nathalie Mulot, candidate Lutte Ouvrière dans la 6e circonscription.

À 40 ans, Nathalie Mulot est la candidate de Lutte Ouvrière dans la 6e circonscription. Elle veut défendre les travailleurs et faire entendre leurs voix.

Nathalie Mulot s'intéresse à la politique depuis plus de 20 ans ; depuis qu'en 1995, de grosses manifestations ont fait plier Alain Juppé sur la réforme de la Sécurité sociale et des retraites : « je me suis rendu compte alors que collectivement, on pouvait se défendre et faire reculer le gouvernement », dit-elle.

Pour que tout le monde vive correctement

C'est en 1997 qu'elle se lance véritablement en politique, dans « ce mouvement communiste, qui pense qu'on peut gérer collectivement les moyens de production, pour que tout le monde vive correctement ». Elle a déjà à son actif, quelques candidatures aux législatives, aux municipales à Mulhouse, et au conseil régional.

Toujours sous la bannière de Lutte Ouvrière. Pour cette nouvelle campagne des législatives, Nathalie Mulot, dans la continuité de la campagne de Nathalie Arthaud pour la présidentielle, souhaite « faire entendre le camp des travailleurs, faire valoir les intérêts de ceux qui n'ont que leur travail pour vivre ».

Et Nathalie Mulot de rappeler les principales mesures que Lutte Ouvrière voudrait faire passer : l'interdiction des licenciements pour les entreprises qui font des profits ; répartir le temps de travail entre tous, « pour soulager des cadences infernales de ceux qui ont un travail, et en donner un à ceux qui n'en ont pas » ; augmenter tous les salaires de 300 EUR, ainsi que les retraites et le chômage, « pour rattraper le coût de la vie qui augmente sans cesse alors que les salaires sont eux bloqués » ; autoriser le contrôle des comptes des entreprises par les salariés, « pour une réelle transparence sur l'argent qui part en salaires, en dividendes, en investissements... »

Nathalie Mulot reconnaît qu'il s'agit d'un « programme de lutte », et que « ces mesures, ce sera aux travailleurs de les imposer par un rapport de force, vu le contexte, le nouveau président et les attaques à venir contre le monde du travail ».

Selon elle, « il faut se préparer, s'organiser pour se défendre. Il ne faut pas céder aux idées empoisonnées du Front national dont les arguments sont un danger pour les travailleurs, qu'elles affaiblissent car elles divisent ; et qui dévoient l'Europe par des valeurs qui ne sont pas celles du mouvement ouvrier, au contraire ».

Nathalie Mulot en appelle aux électeurs de Nathalie Arthaud à la présidentielle ; et aux autres, qui ont voté « utile », pour lors de ces législatives, « renverser la dictature de la grande bourgeoisie ».

Michèle Marchetti Son suppléant est Frédéric Curien, 41 ans, facteur à Mulhouse.

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