Pierre Nordemann : en lutte pour la défense des travailleurs23/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/21.2.926242399.jpg.420x236_q85_box-0%2C21%2C400%2C246_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Républicain Lorrain

Pierre Nordemann : en lutte pour la défense des travailleurs

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Franck Higelin et Pierre Nordemann sont les candidats de Lutte ouvrière pour les prochaines législatives. Photo Laurent MAMI

Franck Higelin et Pierre Nordemann sont les candidats de Lutte ouvrière pour les prochaines législatives. Photo Laurent MAMI

Pierre Nordemann, suppléé par Franck Higelin, est le candidat de Lutte ouvrière pour les législatives dans la circonscription de Sarrebourg-Château-Salins. Avec un programme soucieux des intérêts des plus vulnérables.

Faire entendre le camp des travailleurs.

Voilà l'objectif des deux candidats de Lutte ouvrière aux prochaines élections législatives pour la circonscription de Sarrebourg-Château-Salins. Et si Pierre Nordemann, statisticien pour la CAF, et son suppléant Franck Higelin, animateur périscolaire, sont de Nancy, ils assurent que les intérêts des travailleurs sont les mêmes dans toutes les circonscriptions, et qu'il faut les faire entendre partout.

À ce titre, Lutte ouvrière présente, comme d'habitude, des candidats dans toutes les circonscriptions de France Métropolitaine. « Nous prolongeons la campagne présidentielle de Nathalie Arthaud, assurent-ils. Nous sommes là pour permettre à ceux qui ont voté pour ses idées de continuer à faire entendre leur voix. »

Une nécessité pour Pierre Nordemann et Franck Higelin. Car, actuellement et d'après les candidats, de sérieuses menaces pèsent sur les travailleurs. « Le gouvernement d'Emmanuel Macron est très favorable aux grandes entreprises. Il va mettre en place une loi El-Khomri, mais en plus dure pour les travailleurs. »

Les deux candidats militent pour un programme en trois points principaux.

Première mesure à prendre : interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. « Le chômage est un fléau et la précarité gagne. Les grands groupes capitalistes ont les moyens de payer, de faire travailler tout le monde, de faire que chacun vive dignement de son travail. »

1 800 EUR net minimum par mois

Deuxième chose, que chacun touche au moins 1 800 EUR nets par mois, salaire, pension ou retraite. « Il ne faut pas se gêner pour mettre en avant nos revendications, assure Pierre Nordemann. Les grandes entreprises le font et ça marche. L'an dernier, les entreprises du CAC40 ont fait 76 milliards de bénéfices sur le dos des travailleurs, et deux tiers de cette somme ont été reversés aux actionnaires. De l'argent, il y en a. Il faut juste aller le chercher où il est. »

Troisième point, pour imposer ces deux premières mesures, il faut lever les secrets bancaire et commercial, « qui couvrent les affaires de la bourgeoisie. Il faut faire en sorte que chaque salarié puisse devenir un lanceur d'alerte, dénonçant les illégalités sans crainte d'être poursuivi comme actuellement . Les salariés savent tout ce qui se passe dans les entreprises. Ils devraient être là pour dénoncer les magouilles du patronat. »

Même s'ils estiment avoir peu de chance de s'imposer au soir du 18 juin, le binôme de Lutte ouvrière compte sur un sursaut des travailleurs. « Nous serons présents sur les marchés et aux portes des usines, notent-ils. Nous faisons le pari qu'il y aura des mobilisations fortes. Face aux dérives que va tenter de mettre en place ce gouvernement, le monde du travail réagira avec énergie pour défendre ses intérêts à court et long termes. »

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