Tous ensemble

Vingt-cinq ouvriers maliens du bâtiment sont en grève à Paris depuis le 7 septembre pour dénoncer les conditions de travail dangereuses dans lesquelles ils travaillent et pour demander leur régularisation. L'un deux est tombé d'un échafaudage non sécurisé et s'est fracturé le bras sans que le patron ne daigne appeler les secours. Depuis, ils occupent le chantier, celui de démolition de l'ancien siège de Michelin dans le très chic VIIème arrondissement de Paris.

          Cette grève rappelle le sort des travailleurs immigrés sans-papiers dont profitent toute une série de patrons. Michelin a sous-traité la démolition de son ancien siège à une entreprise du bâtiment, qui l'a elle-même sous-traitée à une autre entreprise.

          Ces travailleurs veulent se faire respecter ! Un combat à soutenir.