FILLON, LE PEN, MACRON, HAMON… DANS LA COURSE POUR SERVIR LES RICHES13/02/20172017Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

La Réunion

FILLON, LE PEN, MACRON, HAMON… DANS LA COURSE POUR SERVIR LES RICHES

Il faudrait être bien naïf pour être convaincu par les excuses de Fillon. Qu’un million d’euros d’argent public pour des « tâches simples », comme il le dit lui-même, ait complété les revenus de sa famille, il n’y voit rien à redire. Tout juste une « erreur », celle de ne pas avoir anticipé l’évolution de l’opinion publique !

Ce riche champion de la probité confirme donc sa candidature pour imposer de nouveaux sacrifices aux classes populaires : travailler plus longtemps pour un salaire moindre, suppression de 500 000 emplois publics qui accroîtront le chômage et réduiront les services publics, augmentation de la TVA… mais pour les bourgeois, baisse des cotisations des entreprises et suppression de l’impôt sur la fortune !

De son côté, quand il ne brasse pas des formules creuses, l’ex-banquier Macron, artisan de la loi travail et de la généralisation du travail du dimanche, avance aussi l’allègement de l’ISF.

Si les dirigeants du PS sont partagés entre Macron et Hamon, c’est pour savoir quel est celui qui leur permettra de retrouver un siège de député, voire de ministre.

Le Pen, elle, a présenté son programme qui repose, sans surprise, sur la démagogie contre les immigrés, pour diviser les travailleurs entre eux. Pour rassurer les capitalistes bien français qui ferment les usines, licencient et exploitent leurs salariés, Le Pen a promis de pérenniser le CICE et a ôté de ses promesses la hausse des salaires de 200 euros. Elle veut supprimer le compte pénibilité, insupportable pour le patronat. Avec une telle candidate contre le « système », celui-ci a de beaux jours devant lui !

Il faut pourtant que les travailleurs fassent entendre leur opposition au système qu’aucun des principaux candidats, pas même Mélenchon, ne dénonce : le capitalisme.

Pour mettre fin au chômage de masse, il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emploi ; il faut répartir le travail entre tous sans perte de salaire.

Pour vivre dignement et enrayer la baisse du niveau de vie, il faut augmenter les salaires et les pensions d’au moins 300 euros. Pas un salarié ne doit gagner moins de 1800 euros net.

Contre l’accaparement des richesses par une petite minorité, contre les malversations, il faut imposer le contrôle des salariés sur les entreprises.

C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud : faire entendre les exigences du monde du travail.

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