Orange et Coriolis ont les moyens d'assurer les emplois

Depuis le 29 octobre le centre d'appel Cosa Coriolis de saint Augustin, sous-traitant clientèle d'Orange, est placé en liquidation judiciaire. Faute d'un repreneur avant le 27 novembre, 44 travailleurs se retrouveront sans emploi. Lorsque Coriolis (ex-Vodafone)a installé son centre d'appel en Corrèze, le groupe a bénéficié d'une subvention publique égale à 40% de son investissement et d'un bâtiment neuf et ultra moderne avec un loyer extrêmement bas, il a employé alors jusqu'à 104 travailleurs dont 70 en CDI mais, une fois l'argent public empoché, il a ensuite diminué ses effectifs. Après plusieurs mouvements de grève, en juillet, le donneur d'ordre Orange avait promis du travail jusqu'en juin 2016. Le groupe a finalement décidé de ne pas renouveler ses contrats avec Coriolis : les dividendes des actionnaires de ce géant de la téléphonie passent avant la vie des travailleurs qu'il a pressé comme des citrons ! Pas un seul des 44 salariés ne doit se retrouver au chômage : dans les profits accumulés des actionnaires des deux sociétés toutes ces années, il y a de quoi maintenir l'emploi et les salaires !