Des méthodes particulièrement brutales

En décembre 2015, la direction du magasin Sephora de Thionville a licencié « pour faute grave » une vendeuse en conflit avec la responsable du magasin.

La direction l’a accusée d’avoir commis un larcin ; la vendeuse nie. C’est la parole de la direction qui fait foi. La vendeuse est emmenée devant tout le monde par la police, mise en garde à vue et passe la nuit en cellule.

Aujourd’hui, elle attaque devant les prudhommes pour licenciement abusif. Et comme la direction a porté plainte pour vol, elle a porté plainte, de son côté, pour dénonciation calomnieuse.

Comme on peut lire sur le site Wearesephora : « Notre modèle d’entreprise, notre modèle de management comme notre culture sont profondément nourris de valeurs féminines ».