Lutte ouvrière en campagne en ville

Sylvain Demay venu défendre, avec d'autres militants de Lutte ouvrière, la candidature à la présidentielle de Nathalie Arthaud. (Photo J.-N. P.)

À parler toujours des mêmes, on en oublie Nathalie Arthaud, qui sera de nouveau la candidate de Lutte ouvrière (LO) à l'élection présidentielle, après le scrutin de 2012. C'est pour le rappeler que des militants LO sont venus arpenter, hier, les rues de Bar-le-Duc : à la Côte Sainte-Catherine le matin, en centre-ville l'après-midi.

Il veut exposer les idées que la représentante « des travailleurs qui veulent se faire entendre » compte défendre durant la campagne. La lutte des classes n'est pas terminée, et le patronat reste l'adversaire désigné.

« On ne peut pas s'accommoder du chômage de masse. Il faut interdire les licenciements, refuser les suppressions d'emplois. Et si besoin répartir le travail entre tous », défend-on dans le camp qui se revendique clairement communiste.

Également une rémunération de 1 800 € minimum, « parce qu'on ne peut pas vivre avec moins. C'est autre chose que le revenu universel. On est des travailleurs, pas des mendiants ». La distribution de tracts et les échanges avec les habitants sont l'occasion pour Sylvain Demay et ses camarades « de casser ce chantage contre le vote qui serait prétendument utile ou le moins pire ». Ou encore la possibilité de mettre en garde « contre les réformistes qui reculent tout le temps ».

La présidentielle n'est pas une fin en soi pour Lutte ouvrière, qui voudra peser lors des législatives. « On sera présent partout. » Avec Eric Finot dans le Sud meusien. Comme il y a cinq ans. On en reparlera.

F.-X. G.