En Normandie comme ailleurs : Bienvenue aux migrants23/01/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

En Normandie comme ailleurs

Bienvenue aux migrants

Depuis novembre 2016, 775 migrants vivent en Normandie. À leur arrivée, la droite et l’extrême droite avaient crié leur démagogie anti-immigrés. 

Le nombre de migrants est pourtant très faible. Ramené à l’ensemble de la population vivant en Normandie, cela correspond à 1 migrant pour 4 500 habitants ! En réalité, l’Etat consacre peu de moyens pour un accueil digne des migrants.

Mais surtout, les réfugiés ne sont pas responsables de la crise économique, du déficit de l’État ou des licenciements qui existaient bien avant leur arrivée. Par contre, cibler les migrants, c’est détourner les yeux des vrais responsables de ces problèmes : les capitalistes d’ici qui ruinent la société.

Les migrants, des hommes, des femmes et des enfants qui fuient les guerres et la misère sont nos frères. Il faut leur garantir la liberté de circulation et d’installation où ils le souhaitent. Les migrants sont des travailleurs, des prolétaires à venir. Ils ont toute leur place dans la classe ouvrière ici, à nos côtés. 

L’histoire de la classe ouvrière s’est construite à travers des migrations. Nos ancêtres sont Italiens, Espagnols, Polonais. Ensuite, il y a eu d’autres migrations comme les Maghrébins ou les Africains venus pour travailler sur les chantiers et dans les usines dans les années 1960 ou 1970.

Face à ces brassages, le mouvement ouvrier conscient, à l’époque où il était encore socialiste puis communiste, a refusé d’opposer les travailleurs les uns aux autres, sur la base de leur nationalité, de leur religion ou de leur couleur de peau. Il a toujours intégré les nouveaux arrivants, les plus exploités, aux bataillons plus anciens de la classe ouvrière, pour le combat commun contre la classe capitaliste. À nous d’en faire autant aujourd’hui. 

 

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