Encore un drame insupportable

Lundi 3 avril 2017, un ouvrier de l'usine Renault de Sandouville a tenté de se pendre sur son lieu de travail avec, à côté de lui, un panneau mettant en cause son chef d’unité et son chef d’atelier. Des collègues sont immédiatement accourus pour le relever et couper la corde. Comble de l’ignominie, aucun chef n’a appuyé sur l’arrêt d’urgence pour arrêter la chaîne de montage.

La CGT de Sandouville explique ce geste par des faits de harcèlement à son encontre et par le résultat de la politique de la direction.

Ce n’est pas le premier cas de tentative de suicide. Les travailleurs sur chaine subissent au quotidien des pressions, des brimades, des sanctions. Sur chaine, la précarité a explosé. Il y a près de 90% de travailleurs intérimaires qui subissent la précarité et la flexibilité.

La direction de Renault a pour seule obsession d’augmenter toujours plus les bénéfices des actionnaires. Le résultat est que les cadences augmentent et qu'il faut produire encore plus vite et avec moins de monde. C'est avec la peau des ouvriers qu'ils font leur fortune !