Renault-Sandouville (Seine-Maritime) : L’abus d’intérim fait tourner le Trafic10/02/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Renault-Sandouville (Seine-Maritime)

L’abus d’intérim fait tourner le Trafic

A l’usine Renault de Sandouville, les milliers de postes supprimés ont été remplacés par des contrats d’intérim. Le recours massif à une main-d’œuvre précaire fait partie de la course à la rentabilité. Alors qu’en 2008, il y avait près de 4500 emplois en CDI, il y a aujourd'hui près de 1400 intérimaires pour 1200 contrats CDI. La précarité accompagne la dégradation des conditions de travail et l’augmentation de la productivité. La direction de l’usine fait croire que les intérimaires sont là pour répondre à un surcroît d’activité, alors qu’ils remplacent les salariés partis en retraite.

En 2013, le gouvernement PS, avait vanté « l’accord de compétitivité » Renault qui supprimait 8 260 postes dans le groupe. Il rajoutait même qu’il valait mieux des intérimaires que des chômeurs, justifiant ainsi le recours abusif aux contrats précaires.

Avec des contrats de six mois, renouvelables jusqu’à douze mois, les intérimaires sont contraints d’accepter des tâches pénibles, voire dangereuses, s’ils veulent avoir une chance d’être prolongés. Aujourd’hui, ils occupent 90 % des postes sur la chaîne de montage et s’y ruinent la santé.

Renault annonce tous les ans des milliards de bénéfices alors il y a largement l'argent nécessaire pour embaucher massivement !

Partager