Un nouvel accord de « compétitivité » dont le but est d’encore augmenter les profits

Dans un contexte où l’année 2016 sera, une nouvelle fois, une année record de bénéfice pour Renault (fin juillet, l'entreprise annonçait un bénéfice net d' 1,5 milliard d'euros en hausse de 7,5% pour le premier semestre 2016), la direction vient d’imposer à l’ensemble des travailleurs du groupe un nouvel "accord" dit de compétitivité qui les obligerai à accepter une heure supplémentaire par jour et des samedis travaillés quasiment gratuits.

Dans le même accord, Renault s'engage à embaucher 3600 CDI sur l'ensemble du groupe, d'ici 2019, c'est à dire à peine quelques centaines en Normandie. Mais ces embauches ne compenseront même pas le nombre de départs naturels et, rien qu'à Cléon et à Sandouville, pas moins de 3500 intérimaires travaillent chaque jour. Et puis, la direction a déjà fait le coup : le précédent "accord" de compétitivité imposait déjà le blocage des salaires, la suppression de 9200 postes et de nombreux jours de RTT en échange de …. 3000 embauches !

La direction du groupe ne s’en cache même pas : son but est que les actionnaires de Renault voient leurs bénéfices encore augmenter.